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Daccapo – F. Couperin, Les Nations Stradivarius

Stradivarius, 2018

http://www.gothicnetwork.org/articoli/stradivarius-les-nations-di-couperin-con-daccapo-italian-harpsichord-duo?fbclid=IwAR2a44i7H9EW5ljbRIQn8spPCPd8o6Sl9M0WOjr48KRCUFazkufqbd6iueI 

 

Presentazione disco a RADIO 3, Primo Movimento

https://www.raiplayradio.it/audio/2019/01/PRIMO–MOVIMENTO-984f1b36-21ab-4f48-ba4b-a7ad08e55ae3.html

 

—recensione su “Musica”, febbraio 2019

recensione dalla Germania

 

#LuigiAccardo, clavecin; #EnricoBissolo, clavecin
STR37118 • 1 CD #Stradivarius
Les Nations parurent alors que l’Europe,
tourmentée par les guerres,
retrouvait la paix et que se manifestait,
notamment à Paris, une ouverture aux
autres cultures. On relativisera cependant
: le cosmopolitisme véhiculait
alors surtout des stéréotypes. En outre,
l’oeuvre définitive de 1726 (30 ans après
son embryon), rebaptisait Françoise,
Espagnole et Piémontaise des sonates
dans le style de Corelli dont les titres
initiaux n’avaient que faire des “nations”.
S’ajoutaient une nouvelle sonate expressément
intitulée l’Impériale (pour
l’Empire germanique) et, complétant
chaque sonate une suite à la française.
En dehors de ce rapport établi, dans
chaque “ordre”, entre formes françaises
et italiennes, on peut s’interroger sur
la nature et la réalité du particularisme
“espagnol” (2e ordre) ou “germanique”
(3e). La présente version n’est pas
celle pour effectif flexible d’instruments
divers généralement enregistrée, mais
celle pour 2 clavecins que Couperin
exécutait selon ses dires “en famille, et
avec mes élèves” reconnaissant à cet
instrument “un brillant et une netteté
qu’on ne trouve guère dans les autres
instruments”. La présente interprétation
confirme ô combien ce propos du compositeur
: une impression de plénitude,
un pouvoir de suggestion orchestrale
extraordinaire dans un jeu varié, dynamique
et enthousiasmant. Grand art
des combinaisons sonores, sur 2 instruments
très bien choisis, et palette de
couleurs d’une grande richesse. Délicatesse,
emportement, subtilité dans une
atmosphère festive, luminosité, pleine
lisibilité. Quel dommage qu’il manque le
second ordre !
(Bertrand Abraham)
www.clicmusique.com